Nadal Djokovic - French Open 2014

1 00 Gerasimov E 2 40 Kachmazov A Today I.Swiatek at 11:00 Y.Putintseva Today J.Draper at 14:30 D.Medvedev Today M.Giron at 17:00 A.Rublev

Roland Garros 2014 - ສຸດທ້າຍ

Finished - 03:30

Nadal, Rafael [1]

Djokovic, Novak [2]

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Rafael Nadal

Novak Djokovic

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Rybakina en remet une couche sur le nouveau format : "On va dans la mauvaise direction" Avant de renoncer à concourir à Rome (malade), Elena Rybakina avait été questionnée sur la réforme des calendrier mise en place par l’ATP et la WTA. Pour rappel, la majorité des WTA 1000 et Masters 1000 ne se jouent plus sur 7 mais sur 12 jours avec des tableaux de 92 joueurs ou joueuses. Comme bien d’autres joueurs et joueuses avant elle, Rybakina en est allé de sa critique personnelle. En effet, bien qu’elle se soit finalement retirée du tournoi (perdant ainsi ses 1000 points gagnés l’an passé), la numéro 4 mondiale affiche le même son de cloche que beaucoup d’autres professionnels (Zverev, Swiatek, Garcia...) : ce changement est une erreur. Ainsi, elle a expliqué en conférence de presse : “Je dirais que c'est long parce que ça devient un peu ennuyeux de rester vraiment trop longtemps dans ces tournois. Je ne sais pas. Il est peut-être logique qu'Indian Wells et Miami aient cette durée, mais le faire lors de ces deux événements, peu avant Roland Garros... Avec les nouvelles règles, il n'y a pas de marge de manœuvre, nous sommes obligés de participer à trop de tournois. On va dans la mauvaise direction, il y a beaucoup de choses à améliorer sur le circuit et l'année dernière j'ai perdu beaucoup d'énergie à essayer de changer les choses. Je me suis rendu compte qu'il était très difficile de le faire, alors je vais simplement assumer les règles et faire de mon mieux.” Alors que les critiques continuent de pleuvoir, les instances dirigeantes du tennis vont-elles encore longtemps continuer à garder ce même cap quelque peu discutable ?

Fognini, la fin n'est pas encore venue : "La compétition est ce qui me maintient à flot" Malgré quelques points merveilleux, Fognini n’a pas fait le poids contre Taylor Fritz (battu 6-3, 6-4). l’Italien, plus vraiment à la page physiquement, peut toujours compter sur un bras magique lui permettant d’encore gagner quelques matchs. A l’approche de Roland-Garros où il a souvent bien joué, l’Italien de 36 ans a confirmé sa volonté de jouer encore un moment : “J'ai toujours ce feu en moi. La compétition est ce qui me maintient à flot. Perdre, ça fait partie du sport et ce petit détail ne m’intéresse pas. Tant que j’aurai ce feu à l’intérieur de moi, vous devrez encore me voir encore longtemps.” A l’approche des retraites de certains grands noms du tennis (Nadal, Murray, Thiem,...), ‘Fogna’ ne semble, de son côté, pas prêt de vouloir s’arrêter.

Dominic Thiem, l’histoire d’une étoile un peu trop filante - Portrait A seulement 30 ans, Dominic Thiem va mettre fin à sa carrière. Comme l’Autrichien l’a annoncé ce vendredi, il ne jouera plus sur le circuit ATP après la saison 2024. Impensable il y a quelques années, cette décision ne semble pas si surprenante que cela aujourd’hui. Thiem n’est pas un joueur ordinaire. Très soutenu, il a inspiré toute une flopée de joueurs et joueuses dans le monde entier. Que cela soit de par son fair-play légendaire, de par ses revers à une main splendides ou de par son intensité physique absolument démentielle, ‘Domi’ n’a jamais laissé son public indifférent. Bien que profondément décevante, cette décision appartient au champion autrichien et il s’agit désormais de la respecter. Surtout, au vu de son pedigree. Personne ne voulait en arriver là, même pas Thiem. Simplement, son physique a décidé pour lui : “Mon poignet n'est pas comme il devrait être et comme je le voudrais. Je pense à cette décision depuis longtemps, j'y ai pensé très attentivement. J'ai bien sûr aussi pensé à mon parcours dans le tennis, qui a été incroyable. J'ai eu du succès et gagné des trophées dont je n'avais jamais rêvé. Je suis très reconnaissant de cette expérience. Mais je suis arrivé à la conclusion que la décision d'arrêter ma carrière cette année est la seule bonne décision” (propos diffusés par le champion sur Instagram). Ainsi, alors qu’il vivra ces tout derniers frissons sur le circuit ATP cette, à commencer par Roland-Garros où il a atteint la finale par deux fois, l’heure est venue de se pencher sur l’histoire d’un joueur qui aura marqué toute une génération. - Une vié entière dédiée au tennis Dominic Thiem devait être un joueur de tennis professionnel. Né à Wiener-Neustadt (à côté de Vienne), il évolue raquette en main dès son plus jeune âge. S’entraînant au sein de l’académie de tennis de Vienne où enseignent ses parents, il progresse à toute vitesse. Rapidement appelé à faire de grandes choses, ‘Domi’ va être repéré par Gunter Bresnik (entraîneur de Becker, McEnroe ou Lecomte) en 2002, à l’âge de 9 ans. Voyant son potentiel évident, le coach autrichien le prendra sous son aile et une collaboration longue de 17 ans va voir le jour (de 2002 à 2019). Fidèle à son statut d’entraîneur ambitieux, Bresnik forcera son jeune poulain à faire évoluer son jeu, l’incitant notamment à adopter un revers à une main. Jusqu’ici très défensif, Dominic va progressivement évoluer vers un jeu bien plus tourné vers l’avant. Si les premiers résultats en compétition ne sont pas fameux, il changera finalement de dimension. - L'éclosion d’un prodige Le passage de l’Autrichien chez les Juniors est bon. Il atteint notamment la finale de Roland-Garros et remporte l’Orange Bowl. Son statut de champion en devenir lui offre plusieurs invitations pour participer à quelques tournois ATP. On retiendra notamment sa victoire face à Thomas Muster, plus grand joueur de l’histoire du tennis autrichien, à Vienne. Pour la plupart des spécialistes, le passage de flambeau a eu lieu. Si “Munsterminator” dit adieu, “Dominator” voit le jour. Passant professionnel à l’âge de 19 ans, en 2012, il franchit les étapes une par une. Remportant trois titres sur le circuit Future (troisième division) en 2012 puis deux titres en Challenger (deuxième division) en 2013, il passe, en deux ans, de la 640e place mondiale à la 139e. Malgré ses jolies performances sur le circuit secondaire, ‘Domi’ reste très largement inconnu du grand public. A ce titre, 2014 sera l’année de l’éclosion. Intégrant le top 100 mondial comme un boulet de canon, il finira même la saison dans le top 50 mondial (39e). Fort d’une saison chargée de 35 victoires sur le circuit, Thiem crève l’écran. Après quelques résultats références tel qu’une victoire face à Stan Wawrinka à Madrid (1-6, 6-2, 6-4), un huitième de finale à l’US Open (perdu face à Berdych 6-1, 6-2, 6-4) ou un deuxième tour de gala face à Nadal à Roland-Garros (défaite 6-2, 6-2, 6-3 en 2h09) où ses prédispositions à la surface crève les yeux. L’année suivante (2015), l’Autrichien, toujours aussi affamé, continue sa belle progression pour intégrer le top 20 mondial. Il sera 20e à l’issue de la saison. Parmi ses principaux faits d’armes, on notera bien sûr les trois premiers titres ATP de sa belle carrière (Nice, Umag, Gstaad). - D’espoir à cador : Domi devient Dominator Déjà très regardé, l’Autrichien va clairement changer de catégorie à partir de 2016. Intégrant le top 10 mondial en juin, il ne le quittera plus pendant plus de 5 ans. Remportant quatre titres ATP (Buenos Aires, Nice, Stuttgart, Acapulco), il devient, à 22 ans, une valeur sûre du circuit. Battant Rafael Nadal sur terre battue (6-4, 4-6, 7-6 à Buenos Aires) puis Federer sur gazon (3-6, 7-6, 6-4 à Stuttgart), Thiem continue de marquer les esprits. Le point d’orgue de sa saison sera bien entendu sa demi-finale à Roland-Garros (défaite 6-2, 6-

Insolite - Karatsev se qualifie sur un tweener à Rome D’un tweener-passing gagnant de folie, Aslan Karatsev s’est qualifié pour le second tour, ce jeudi. Ce point restera probablement l’une des balles de matchs les plus ahurissantes de l’année. Aslan Karatsev revient, tout doucement, à la compétition. Après une saison 2023 très inégale où il aura alterné entre le bon et le moins bon (demi-finaliste à Madrid, finaliste à Tokyo), le Russe a enfin gagné un match en 2024. Se blessant assez gravement au genou lors de son premier match de la saison (à Brisbane, contre Kubler, 6-4, 6-7, ab.), l’ex 14e joueur mondial réussit un retour à la compétition assez convaincant. Après un premier match très honorable joué à Madrid (perdu 7-6, 7-6 face à Marozsan), l’actuel 86e mondial s’est imposé ce jeudi au 1er tour de Rome. Opposé à Mackenzie McDonald (76e), le joueur de 30 ans a réussi une belle remontée (4-6, 6-3, 6-4 en 2h28). Quoi qu’il en soit, le vrai événement de cette rencontre restera sans aucun doute la balle de match (voir vidéo).

A Rome, Medvedev rassure : “Je me sens bien maintenant” Le tournoi italien peut souffler un grand coup. Après avoir eu à déplorer plusieurs forfaits de taille (Sinner, Alcaraz, Berrettini, Lehecka, Humbert…), le flou résidait encore sur la participation de Daniil Medvedev, tenant du titre. En effet, le numéro 4 mondial avait dû abandonner lors de son quart de finale à Madrid et n’avait pas apporté de certitude sur sa capacité à concourir à Rome. Alors qu’il va lancer la défense de sa couronne face à Jack Draper (40e mondial), le Russe a apporté des nouvelles rassurantes sur son état de santé : “Je me sens bien maintenant. J'ai eu une blessure mineure, je dirais. J'ai eu trois jours de repos à Madrid, puis je suis arrivé à Rome et j'ai eu l'occasion de m'entraîner, et maintenant je suis prêt à jouer. Normalement, il n'y a pas de risque d'empirer la blessure, donc je vais jouer et voir comment ça se passe.” (propos recueillis en conférence de presse). Medvedev a également profité de son passage face à la presse pour revenir sur ses progrès. Longtemps gêné par le tennis sur ocre, il semble bien mieux appréhender la surface aujourd'hui : Il y a deux ou trois ans, quand je glissais, quand je frappais un coup, je me demandais toujours si j'avais fait ce qu'il fallait, alors que maintenant je sais ce que je dois faire. J'essaie simplement de le faire. [...] L'année dernière, nous avons trouvé les bons exercices, les bons mouvements. Nous avons continué cette année. Encore une fois, ça marche très bien. Oui, je suis heureux."